Derrière les feuilles de palmiers, la beauté éclôt.
Lundi 28 Juin 2010 à 10h54
Par Marie des Neiges, dans la catégorie : Art et culture
Ranton est enfermée dans une petite hutte faite de feuilles de palmiers très résistantes, construite à l'intérieur même de sa maison. La jeune fille devra y rester recluse à l'abri du regard des hommes et des mauvais esprits qui rôdent. Elle n'est autorisée à quitter sa hutte que pour se baigner avec des plantes. Ces plantes récoltées et préparées par sa mère servent à faire pousser les cheveux, à renforcer l'organisme, et à donner force et beauté au corps.
Mots-clés : beauté, rituel, femme, yanesha
Les plantes sont des personnes
Mercredi 17 Mars 2010 à 14h30
Par Marie des Neiges, dans les catégories : Biodiversité, Rencontre avec...
Selon la cosmovision Yanesha, dans les temps ancestraux, tout le monde était humain sur terre. Quand les dieux sont partis, il y a eu beaucoup de transformations. Il y a des hommes qui sont devenus plantes ou animaux. Aujourd’hui ce qui différencie les hommes des animaux et des plantes c’est l’enveloppe corporelle. On est tous composés d’énergie vitale. Cette énergie vitale est le principe qui permet de penser. C’est la conscience. Le « soi ».
La plante possède aussi une énergie vitale. Elle est douée d’une intentionnalité. Elle est capable de réfléchir. La plante est comme une personne.
Mots-clés : yanesha, plantes, beauté, médecine traditionnelle
Rencontre avec Céline Valadeau : Comprendre le système de soins des Yanesha
Lundi 15 Mars 2010 à 16h33
Par Marie des Neiges, dans les catégories : Biodiversité, Rencontre avec...
Les yanesha considèrent que l’on est malade à partir du moment où une douleur physique ou une altération de l’état général ne permet plus à une personne de remplir les tâches sociales qui lui incombe. Par exemple, si une personne a de la fièvre et ne peut pas aller aux champs pour cultiver, il est certainement malade.
La maladie c’est l’inverse de la bonne santé.
Mots-clés : yanesha, médecine traditionnelle, pharmacopée, plantes, énergie
Entourée de beauté ...
Lundi 08 Mars 2010 à 16h50
Par Marie des Neiges, dans la catégorie : Rencontre avec...
Mots-clés : rituels, beauté, yanesha
Notre forêt est comme une pharmacie
Mercredi 03 Mars 2010 à 17h40
Par Marie des Neiges, dans la catégorie : Rencontre avec...
Brigida Ballestero Sébastian est membre de l’ethnie Yanesha. Agée de 52 ans, elle est mère de 11 enfants. Elle est la présidente de l’association AFYCT, petite organisation Yanesha dont l’objectif est de préserver la forêt de manière durable tout en valorisant les ressources forestières.
Elle vit en haute amazonie, à plus de 2 jours de Lima, la capitale, dans la communauté de Loma Linda (qui signifie jolie colline en Yanesha). Elle se réveille avec le soleil chaque matin pour cultiver sa parcelle de terre. Ce qu’elle préfère m’a t’elle dit c’est « semer et ramener à la maison sa récolte comme le manioc ou la papaye. J’aime semer car comme cela je pourrais avoir de quoi manger l’année suivante. »
Mots-clés : médecine traditionnelle, biodiversité, yanesha
Les Yaneshas
Samedi 27 Février 2010 à 01h34
Par Marie des Neiges, dans la catégorie : Biodiversité
Le Pérou est l’un des pays du monde qui compte le plus de diversité ethnolinguistique(1) et culturelle.
L’Amazonie couvre environ 62% du territoire national. Dans cette région coexistent 12 familles linguistiques et 42 peuples. Le peuple Yanesha compte presque 8000 individus qui représentent 2,3 % de la population indigène recensée du Pérou.
Ils vivaient traditionnellement de la chasse, de la pêche et de l’agriculture. Aujourd’hui les animaux sauvages se raréfient et la chasse, devenue très occasionnelle, est réservée aux grandes occasions. Les cultures agricoles ont également évoluées et ne se limitent plus à satisfaire l’autoconsommation.
Mots-clés : biodiversité, savoirs traditionnels, yanesha
En terre inconnue (Part II)
Dimanche 06 Décembre 2009 à 17h20
Par Marie des Neiges, dans la catégorie : Biodiversité
La forêt amazonienne révèle bien des mystères et des trésors. Il faut avoir été initié pour savoir déchiffrer et interpréter ce langage « vert ». Quelle feuille cueillir ? Quelle quantité utiliser ?
La recherche scientifique indigène se fait in situ, au contact direct de la nature. Il aura fallut aux « curanderos », les tradipraticiens locaux, des centaines, voir des milliers, d’années afin de pouvoir identifier, décoder et maîtriser parfaitement le langage des lianes, des racines et des feuilles.